Témoignages d’étudiants

9 de nos anciens étudiants témoignent :

Après mon bac S, j’ai intégré l’université d’Avignon au sein du parcours SVT. Après mes deux premières années de licence, motivé par des professeurs passionnés, j’ai opté pour l’option Géologie en L3 Terre et Eau qui reste pour moi une année riche en enseignements techniques avec de nombreux cours pratiques et des sorties de mise en condition sur le terrain. A la fin de ma L3, je me suis vu proposer un stage de recherche à l’université par un de mes professeur afin d’étudier les isotopes radioactifs du Radon dans la nappe alluviale de la Durance, une première expérience pratique qui m’a permis de gagner en autonomie et en technicité. Après mes trois années de licence à l’UAPV, et dans l’objectif de diversifier mes connaissances je suis parti à l’université de Bordeaux 1 afin de suivre un cursus Master 1 spécialité Génie-Géologique, Génie Civil et Environnement. Pendant cette année, j’ai eu l’occasion de compléter mes connaissances en géologie, hydrogéologie et géophysiques par des connaissances en génie-civil, VRD et géotechnique m’ouvrant les portes de bureaux d’études techniques et me permettant de travailler sur un plus large panel de sujets qui touchent à l’ingénierie du sol et du sous-sol. Cette année-là j’ai eu l’occasion de travailler pour Vinci Autoroute en tant qu’assistant conducteur d’opération sur des projets ouvrages d’art et en tant que stagiaire en bureau d’étude technique sur des problématiques Eau et SSP. A la fin de mon année de M1, j’ai réintégré l’UAPV en M2 HSE afin de parfaire mes connaissances en hydrogéologie et en SSP, année pleine d’enseignements et déterminante pour la suite.Pour terminer mon cursus M2, j’ai trouvé un stage en bureau d’étude, au sein d’EKOS Ingénierie ou l’on m’a proposé un CDI dès la fin de mon stage en tant que chargé d’études eaux et assainissement. Toujours chez EKOS à ce jour, je travaille sur des problématiques assainissement, de qualité des eaux souterraines, en hydrologie urbaine mais aussi et surtout sur la réalisation de projets environnementaux (réhabilitation de décharges, de friches industrielles, travaux en rivières, sur berges …) afin d’assurer la bonne exécution des travaux en tant que MOE ou AMO.

La routine n’existe pas dans mon travail, libre d’organiser mon planning, je passe mon temps entre le bureau et le terrain, je travaille sur de nombreux projets et avec de nombreuses personnes différentes chaque année et un peu partout en France.

Même si j’aurais aimé que ma dernière année de master soit plus axée sur de la pratique avec des cours proposés par des intervenants extérieurs, que l’université me mette à disposition plus de moyens pour me lancer dans la vie active (fonds de dossiers, documentations techniques, fiches pratiques par exemple) et nous mette en relation avec des anciens étudiants (par le biais d’une base de données par exemple), je ne regrette aucune de mes années. J’ai travaillé avec des professeur compétents et passionnés qui m’ont permis d’acquérir des connaissances solides dans mon domaine de compétence, une grande autonomie et un bon sens de l’analyse, trois atouts majeurs pour commencer sa vie active et réussir à faire la différence dans le monde professionnel en tant qu’ingénieur d’étude dans mon cas.

A la suite du DESS « Hydrogéologie et Environnement » obtenu en 2001, mon parcours ne fut pas un long fleuve tranquille… J’ai dans un premier temps enchainé quelques mois d’intérim là où j’avais effectué mon stage de fin d’études, chez EDF, au CEIDRE à Aix en Provence. Plusieurs petits contrats et désillusions se sont dès lors enchainés, chez HYDROEXPERT, ANTEA notamment, ce qui m’a conduit à une période de chômage de plus d’un an avant de décrocher 6 mois d’intérim à l’INERIS, au siège situé dans l’Oise. Le congé maternité d’une collègue m’a ensuite permis de prolonger de 6 mois et enfin la mutation d’une autre a conduit à mon embauche en 2005 en tant qu’ingénieur d’études et de recherche. Au sein de l’institut national de l’environnement industriel et des risques, j’interviens dans le domaine de la pollution des eaux souterraines du fait de l’activité industrielle ou minière, quelle soit présente ou passée. Depuis mon arrivée, j’ai pu prendre part à divers travaux associant les nombreuses compétences présentes dans l’institut. En effet, l’INERIS traite de l’ensemble des risques industriels, de l’impact sur les personnes et les biens ou encore sur les milieux, jusqu’à la certification de matériel. Aujourd’hui basé à Aix en Provence, je suis en charge d’un programme d’appui pour le compte du Ministère de l’écologie et participe ou coordonne des projets de Recherche & Développement. J’interviens dans ce cadre sur plusieurs aspects du domaine des ICPE et des sites pollués mais en particulier sur la métrologie et la caractérisation des milieux sols et eaux, la surveillance et son évolution via la notion de bilan. J’anime des formations et participe à la sensibilisation des inspecteurs à la problématique des eaux souterraines. J’interviens également en tant que tiers expert ou conseil auprès d’industriels, généralement sur des sujets complexes où plusieurs compétences sont réunies au sein de l’institut avec une équipe projet. L’ensemble de mes activités me donne l’opportunité d’intervenir dans des cadres et des contextes différents, et d’échanger également avec d’autres hydrogéologues notamment issus du DESS d’Avignon et à présent au BRGM, en Bureau d’études, chez des exploitants ICPE, ce qui nous permet d’échanger des anecdotes sur cette période à présent plus ou moins éloignée selon les personnes…

J’ai fait un double cursus Bio-STU (Biologie – Science de la Terre et de l’Univers) à l’Université de Brest en L1 et L2. Ensuite j’ai postulé en L3 Sciences de la Terre et de l’Eau à l’université d’Avignon. Je ne savais pas trop où ça me mènerait mais je savais que je voulais faire quelque chose en lien avec l’eau, tout en restant vaste. J’ai poursuivi sur le master associé: master 1 et 2 HSE (Hydrogéologie, Sol et Environnement).

J’avais une enseignante qui, de part sa façon d’être et les activités qu’elle menait, m’a donné envie de faire un peu la même chose qu’elle. En Master 2 j’ai donc cherché un stage qui mélange la spéléo et la recherche. J’ai réussi à être prise en stage à l’ISSKA (Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie). J’y suis restée 8 mois. Là bas, j’ai appris tellement de choses avec cette équipe.

J’ai travaillé sur :

des redimensionnement de captage en zone karstique sur le canton du Valais (beaucoup de SIG et de recherche biblio)
un phénomène de vermiculation qui a des conséquences sur la conservation des grottes ornées (en lien avec la grotte de Lascaux). Pour cette étude on a travaillé sur la thermique des grottes, donc beaucoup de terrain, de spéléologie et de recherche.
la fabrication de modèles géologiques, l’apprentissage de l’électronique et un peu de recherche sur la recharge du karst.

C’était très varié, la routine n’existait pas à l’ISSKA. Après l’ISSKA, la vie à fait que j’ai dû redescendre vivre dans le Sud de la France. J’ai trouvé un travail 6 mois plus tard dans un petit bureau d’études sur Aix en Provence : Ecogeosafe (écologie, géologie, sécurité). Je suis rattachée au département du DERE (Département d’Étude et de Recherche en Environnement) où je travaille sur des projets bien différents de ceux que nous avions en Suisse. Les cours de sciences du sol me servent beaucoup puisque je fais principalement de l’AMO (assistance à maîtrise d’ouvrage) sur des chantiers de dépollution. Ça consiste a diriger un chantier et faire son suivi, principalement en dépollution et réhabilitation. Il y a également la partie en amont : dimensionner le chantier, le budgétiser, choisir le matériel adéquat, etc…

Étonnamment j’adore mon travail, la routine n’existe pas non plus. Je fais beaucoup d’heures et je donne beaucoup de mon temps pour ce petit bureau d’études mais je le fais volontiers car j’aime beaucoup ce que nous faisons et j’aime beaucoup mon équipe également. Les rapports que nous entretenons avec la direction sont assez exceptionnels et c’est du donnant donnant, c’est à dire que je peux prendre les jours que je veux en échange (grands week-ends et vacances…). Sur le terrain on fait aussi beaucoup d’hydrogéologie pure : campagnes de prélèvements d’eau, essais par pompage, mesures physico-chimiques etc… C’est chouette ! Je fais également beaucoup d’électronique (c’est quelque chose qui sert énormément: réparation du matériel, conception de nouveaux outils etc…). Mais ça, ça s’apprend sur le tas 🙂

Le master HSE m’a apporté énormément de connaissances et plus que nécessaire. Aujourd’hui je n’utilise pas 1/4 de ce que j’ai appris à l’école. En revanche j’ai une capacité à rebondir sur différents problèmes grâce à toutes les connaissances que j’ai acquises dans cette formation (je pense à la microbiologie, la toxicologie, les polluants, la circulation des eaux souterraines et un peu la pétrologie).

Après l’obtention de mon baccalauréat scientifique je me suis dirigée vers la Licence SVT que proposait l’Université d’Avignon. N’ayant pas d’idée bien précise de ce que je souhaitais faire je me suis dirigée vers cette licence car le domaine des sciences de la vie et de la terre était celui-ci qui m’intéressais le plus. Durant mon cursus je me suis de plus en plus rapprochée des sciences de l’eau et de la terre qui m’ont semblé plus intéressantes. C’est dans cet objectif là que je me suis donc lancé dans la L3 Terre et Eau. Durant cette année j’ai acquis le savoir nécessaire à l’obtention de mon diplôme, les divers travaux pratiques nous permettent de découvrir le travail de terrain ainsi que le travail de laboratoire, ce qui nous permet d’avoir une idée plus précise de ce que l’on peut faire après ces études. Dans mon cas c’est le terrain qui m’attirait le plus, j’ai donc fais mon stage de fin d’année dans un bureau d’études en assainissement non collectif. Une fois ma licence obtenue je suis parti dans l’idée de trouver un travail, en effet les masters proposés ne m’intéressais pas spécialement et le travail de technicien de terrain m’attirait d’avantage, il fallait que je bouge. Plusieurs mois après ma licence l’entreprise dans laquelle j’avais fais mon stage m’a recontactée pour me proposer du travail. Actuellement je réalise donc des études pour la remise aux normes des assainissements non collectifs (ainsi que traitement des effluents viticoles, etc) dans toute la région PACA et cela me plaît énormément du fait de la grande partie terrain mais aussi de la partie conseil que l’on a auprès des clients.

Après un baccalauréat technologique, j’ai poursuivi par un BTS Gestion et Maîtrise de l’Eau (GEMEAU). BTS en poche, je ne me sentais pas encore prêt pour rentrer dans la vie active et j’ai souhaité me spécialiser un peu plus dans le domaine de l’hydrogéologie, science abordée succinctement en BTS. J’ai donc intégré la promotion 2010 de 3ème année de Licence Terre et Eau à l’UAPV. Bien que cette formation ait été bien différente de celle reçue en BTS, j’ai pu trouver mes marques. Motivé par des cours théoriques et pratiques dispensés par une équipe d’enseignants passionnés, j’ai pris conscience que j’étais dans la voie qui me plaisait. Au final, cette année a été très enrichissante et aura été pour moi le « tremplin » vers le Master Hydrogéologie, Sol et Environnement de l’UAPV. En effet, ce Master est la continuité logique de la Licence Terre et Eau pour tout ceux qui souhaitent poursuivre par une formation d’un niveau ingénieur sans passer par une école d’ingénieurs qui sera à mon sens moins technique. Ce Master donne la possibilité de s’orienter aussi bien vers une carrière de recherche que professionnelle. J’ai eu l’opportunité de réaliser mon stage de 1ère année à l’INRA qui est partenaire de l’UAPV, ce qui m’a permis de toucher à la recherche. J’ai ensuite voulu connaitre le privé et j’ai réalisé mon stage de 2ème année à BURGEAP, bureau d’étude de l’environnement. Ce stage a débouché par une embauche et je suis actuellement en CDI pour le poste d’ingénieur d’études. Je travaille dans le domaine des sites et sols pollués et de l’hydrogéologie.

Après avoir réussi mes diplômes du baccalauréat scientifique et du brevet technicien supérieur agricole en gestion et maitrise de l’eau (BTSA GEMEAU), je me suis dirigée vers la licence Terre et Eau. Cette licence m’a permis d’améliorer mes connaissances en hydrogéologie (que j’avais seulement survolée) et d’avoir des connaissances dans le domaine de l’eau avant son utilisation par le consommateur. Les cours théoriques sont accompagnés de journées de terrain ou de TD qui permettent d’appliquer les connaissances et d’avoir une meilleure compréhension. Durant cette année j’ai eu un « déclic », et j’ai voulu continuer mes études dans ce domaine particulièrement passionnant. J’ai continué dans le master HSE d’Avignon où les cours sont plus détaillés, et je me suis orientée dans le milieu de la recherche avec les stages. Mes deux stages ont porté sur de la modélisation hydrodynamique dans des milieux complexes. Le premier s’est effectué 5 mois dans une université au Québec et a été prolongé par un CDD durant ma seconde année. Mon projet de fin d’étude s’est fait à TOTAL.SA en co-encadrement avec l’université d’Avignon pendant 6 mois. Les expériences étant positives et ma curiosité scientifique étant encore plus attisée, je commence actuellement une thèse en modélisation hydrodynamique dans les milieux karstiques

Après un baccalauréat technologique STAE (Sciences et Technologie de l’Agronomie et de l’Environnement), j’ai débuté mes études supérieures avec un BTS GEMEAU (GEstion et Maîtrise de l’EAU). Par la suite, j’ai intégré directement la promotion de L3 Terre et Eau à l’Université d’Avignon car elle me paraissait multi-disciplinaire. Personnellement, je n’avais pas d’idée fixe et l’objectif initial était de faire une année de transition avant d’intégrer un Master. C’est au cours de cette année de L3 que je me suis pris de passion pour la géologie et l’hydrogéologie. J’ai également compris rapidement que je voulais continuer mes études jusqu’en doctorat pour pouvoir devenir chercheur. Aujourd’hui c’est chose faite, je suis chercheur hydrogéologue et je me suis spécialisé en hydrogéophysique durant mon doctorat.

A la suite du DESS, j’ai réintégré mon poste de responsable du département « Eau et Assainissement » de l’ONG avec laquelle je travaillais depuis 6 ans. Dans ce cadre, j’ai notamment cherché comment améliorer l’implantation de forages que nous réalisions dans des contextes difficiles pour des projets d’alimentation en eau potable: aquifères côtiers au Myanmar, sédimentaire argileux au Cambodge et au Mozambique, socle au Burkina Faso. J’ai ainsi établi des partenariats dans le domaine de l’hydrogéophysique avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et la société Iris Instruments. C’est en développant ces activités et notamment en travaillant sur la méthode géophysique (alors nouvelle) de Résonance Magnétique Protonique (RMP) que j’ai pu soutenir une thèse en 2003. Mon goût pour la recherche finalisée et ma volonté de travailler pour les populations vulnérables m’ont tout naturellement incité à vouloir continuer de travailler avec l’IRD. J’ai réussi le concours IRD de chargé de recherche en hydrogéophysique en 2004, et j’ai été affecté au LTHE de Grenoble dont je dépends toujours. Ma thématique de recherche est celle des aquifères peu productifs et de leurs ressources en eau. De 2005 à 2009 j’ai été expatrié en Inde où j’ai porté un projet sur les aquifères côtiers. Depuis 2012, je suis affecté à la Direction Générale de l’Eau du Bénin (photo 1) pour mettre en œuvre un programme qui vise à mieux connaitre les ressources en eau souterraine en zone de socle (GRIBA). J’ai monté ce programme avec des partenaires africains du Bénin, du Burkina Faso et de l’Ouganda. Mon quotidien se partage entre des tâches administratives de gestion de projet (Photo 2), des activités d’enseignements et d’encadrements d’étudiants (M2 et doctorants, Photo 3), et lorsque l’administration m’en laisse le temps de recherche finalisée…

Mon parcours universitaire est le suivant : Licence de sciences de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Montpellier 2, Master 1 des sciences de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Joseph Fourier (Grenoble) et enfin Master 2 « Hydrogéologie, Sol et Environnement » à l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse.
Deux mois après la fin du Master 2 HSE j’ai été embauché chez Hydratec, filiale du groupe SETEC, en tant qu’ingénieur attaché d’étude en hydrogéologie à Paris.
Dans un premier temps, le poste était un CDD de 6 mois puis il s’est transformé en CDI.
Mon rôle au sein de la société est de réaliser des études techniques, élaborer des modèles de nappe, apporter un soutien au stagiaire et encadrer les techniciens sur le terrain. 80% de mon temps est occupé par du travail au bureau et par les réunions et 20 % par du terrain.
Les études auxquelles j’ai pu participer abordent plusieurs problématiques telles que la gestion de la ressource, les études d’impact pour des carrières ou des lignes de métro en souterrain avec modélisation hydrogéologique, la géothermie, l’élaboration de PPRI de nappe.