Témoignages d’anciens

Que sont-ils devenus ?
Nos anciens étudiants témoignent…

Jean-Michel

Chargé de recherche IRD, hydrogéophysicien

A la suite du DESS, j’ai réintégré mon poste de responsable du département « Eau et Assainissement » de l’ONG avec laquelle je travaillais depuis 6 ans. Dans ce cadre, j’ai notamment cherché comment améliorer l’implantation de forages que nous réalisions dans des contextes difficiles pour des projets d’alimentation en eau potable: aquifères côtiers au Myanmar, sédimentaire argileux au Cambodge et au Mozambique, socle au Burkina Faso. J’ai ainsi établi des partenariats dans le domaine de l’hydrogéophysique avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et la société Iris Instruments. C’est en développant ces activités et notamment en travaillant sur la méthode géophysique (alors nouvelle) de Résonance Magnétique Protonique (RMP) que j’ai pu soutenir une thèse en 2003. Mon goût pour la recherche finalisée et ma volonté de travailler pour les populations vulnérables m’ont tout naturellement incité à vouloir continuer de travailler avec l’IRD. J’ai réussi le concours IRD de chargé de recherche en hydrogéophysique en 2004, et j’ai été affecté au LTHE de Grenoble dont je dépends toujours. Ma thématique de recherche est celle des aquifères peu productifs et de leurs ressources en eau. De 2005 à 2009 j’ai été expatrié en Inde où j’ai porté un projet sur les aquifères côtiers. Depuis 2012, je suis affecté à la Direction Générale de l’Eau du Bénin (photo 1) pour mettre en œuvre un programme qui vise à mieux connaitre les ressources en eau souterraine en zone de socle (GRIBA). J’ai monté ce programme avec des partenaires africains du Bénin, du Burkina Faso et de l’Ouganda. Mon quotidien se partage entre des tâches administratives de gestion de projet (Photo 2), des activités d’enseignements et d’encadrements d’étudiants (M2 et doctorants, Photo 3), et lorsque l’administration m’en laisse le temps de recherche finalisée…

Fabrice

Ingénieur d’études et de recherche spécialisé dans le domaine de la pollution des eaux souterraines

A la suite du DESS « Hydrogéologie et Environnement » obtenu en 2001, mon parcours ne fut pas un long fleuve tranquille… J’ai dans un premier temps enchainé quelques mois d’intérim là où j’avais effectué mon stage de fin d’études, chez EDF, au CEIDRE à Aix en Provence. Plusieurs petits contrats et désillusions se sont dès lors enchainés, chez HYDROEXPERT, ANTEA notamment, ce qui m’a conduit à une période de chômage de plus d’un an avant de décrocher 6 mois d’intérim à l’INERIS, au siège situé dans l’Oise. Le congé maternité d’une collègue m’a ensuite permis de prolonger de 6 mois et enfin la mutation d’une autre a conduit à mon embauche en 2005 en tant qu’ingénieur d’études et de recherche. Au sein de l’institut national de l’environnement industriel et des risques, j’interviens dans le domaine de la pollution des eaux souterraines du fait de l’activité industrielle ou minière, quelle soit présente ou passée. Depuis mon arrivée, j’ai pu prendre part à divers travaux associant les nombreuses compétences présentes dans l’institut. En effet, l’INERIS traite de l’ensemble des risques industriels, de l’impact sur les personnes et les biens ou encore sur les milieux, jusqu’à la certification de matériel. Aujourd’hui basé à Aix en Provence, je suis en charge d’un programme d’appui pour le compte du Ministère de l’écologie et participe ou coordonne des projets de Recherche & Développement. J’interviens dans ce cadre sur plusieurs aspects du domaine des ICPE et des sites pollués mais en particulier sur la métrologie et la caractérisation des milieux sols et eaux, la surveillance et son évolution via la notion de bilan. J’anime des formations et participe à la sensibilisation des inspecteurs à la problématique des eaux souterraines. J’interviens également en tant que tiers expert ou conseil auprès d’industriels, généralement sur des sujets complexes où plusieurs compétences sont réunies au sein de l’institut avec une équipe projet. L’ensemble de mes activités me donne l’opportunité d’intervenir dans des cadres et des contextes différents, et d’échanger également avec d’autres hydrogéologues notamment issus du DESS d’Avignon et à présent au BRGM, en Bureau d’études, chez des exploitants ICPE, ce qui nous permet d’échanger des anecdotes sur cette période à présent plus ou moins éloignée selon les personnes…

Pascaline

Ingénieur d’étude en Hydrogéologie

Mon parcours universitaire est le suivant : Licence de sciences de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Montpellier 2, Master 1 des sciences de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Joseph Fourier (Grenoble) et enfin Master 2 « Hydrogéologie, Sol et Environnement » à l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse.
Deux mois après la fin du Master 2 HSE j’ai été embauché chez Hydratec, filiale du groupe SETEC, en tant qu’ingénieur attaché d’étude en hydrogéologie à Paris.
Dans un premier temps, le poste était un CDD de 6 mois puis il s’est transformé en CDI.
Mon rôle au sein de la société est de réaliser des études techniques, élaborer des modèles de nappe, apporter un soutien au stagiaire et encadrer les techniciens sur le terrain. 80% de mon temps est occupé par du travail au bureau et par les réunions et 20 % par du terrain.
Les études auxquelles j’ai pu participer abordent plusieurs problématiques telles que la gestion de la ressource, les études d’impact pour des carrières ou des lignes de métro en souterrain avec modélisation hydrogéologique, la géothermie, l’élaboration de PPRI de nappe.